Mission Toucans !

Votre mission… si vous l’acceptez ?!
Voyager des Caraïbes au Pacifique en traversant 2 pays : le Panama et le Costa Rica à la recherche des Toucans, des oiseaux majestueux caractérisés par un bec surdimensionné et vivement colorés.
Votre mission ne sera pas simple, vous allez devoir pagayer sur des fleuves infestés de caïmans, traverser des forêts tropicales habitées par des vipères, grenouilles colorées, iguanes et bien d’autres animaux intrigants mais vous pourrez aussi vous prélasser sur les plages de cocotiers et buller dans des villages de surfeurs. Pour cela vous aurez le renfort de Karine et Camille venues tout droit des Landes (Rion des Landes de Janeiro, le fief de la célèbre Maïté) qui vont vous rejoindre sur-motivées !
Un voyage joyeux en tribu…
Le 10 Février nous quittons Nazca au Pérou pour rejoindre Lima avec 7h30 de bus, et après une nuit dans les couloirs de l’aéroport nous nous envolons pour Panama City avec une escale (logique ?) à Mexico.
Nous arrivons de nuit à Panama City mais nous nous rendons tout de suite compte que cette ville a l’air grandiose vu le nombre de gratte ciel ! Dès le lendemain nous retrouvons avec joie Mathilde, une super copine qui vit ici et qui nous offre la chance de découvrir la ville de façon très agréable, ce qui nous a permis de vraiment l’apprécier. La visite commence à pied le long de la Cinta Costera qui longe la baie pour rejoindre le centre colonial, populaire et bohème sur sa péninsule. Nous faisons une première halte gourmande avec un délicieux Ceviche pour tout le monde au Mercado del Marisco, l’authentique marché aux poissons. Nous arrivons ensuite au Casco Viejo ou Antiguo qui est l’un des quartiers historiques les plus beaux d’Amérique Latine (surnommé le Petit Cuba), il est notamment classé à l’UNESCO mais peut être pas pour toujours car l’ancien Président Martinelli a fait construire, avec son argent sale, un viaduc tout autour du quartier, ce qui gâche énormément la ligne d’horizon. Après s’être rafraîchis avec une bonne limonade, on déguste notre meilleure glace du voyage chez Granclement Gourmet puis on se balade au hasard dans les rues du quartier jusqu’aux remparts pour une vue remarquable sur le quartier d’affaires.
Nous passons une première journée tranquille à écouter tous les bons conseils et les explications sur le pays donnés avec bon cœur par Mathilde.
Depuis la construction de l’immeuble Mar de Plata en 1993, 174 gratte-ciel (immeuble de 100 mètres de hauteur et plus) ont été construits à Panama du fait du développement très rapide de la ville. La plus grande est la Trump Ocean Tower, oui oui, comme Donald Trump ! Panama est la ville d’ Amérique Latine qui comprend le plus de gratte-ciel après Sao Paulo mais devant Mexico et Buenos Aires. Il s’y construit depuis 2009, en moyenne une douzaine de nouveaux gratte-ciel chaque année.
Bien sûr on ne peut pas parler de Panama City sans évoquer le célèbre Canal de Panama. Vous trouverez par vous-même de nombreux articles sur sa construction et les nombreuses histoires de corruption qui ont éclaboussé la France, mais on vous donne quand même quelques chiffres :
– Les 152 millions de mètres cubes excavés lors du creusement du canal auraient permis la construction d’une réplique de la Grande Muraille de Chine traversant les États-Unis d’est en ouest, et si toutes ces excavations étaient placées sur un terrain plat la longueur ferait 4 fois le tour du monde !
– La voie d’eau est ouverte 24h/24, 365 jours par an, le droit de grève est interdit aux 9000 employés du canal.
– Avec en moyenne 40 navires par jour le trafic dans le canal représente 5% de la flotte marchande mondiale et on recense une quinzaine d’accidents par an.
Après un premier dîner typique à base de Patacones avec Mathilde et Pancho, il est temps de leur dire au revoir et de partir à l’aéroport récupérer les cousines Landaises qui débarquent aussi à Panama City pour vivre 15 jours d’aventures ensemble, on ressemble maintenant à une petite colonie de vacances !

Nous ne nous attardons pas plus en ville et partons dès le lendemain pour Boquete dans la province du Chiriqui, connue notamment pour son climat agréable et ses plantations de café. Bon, le bus a mis plus de 8h pour arriver jusqu’à la ville de David, du coup on a dormi sur place car il était trop tard pour avoir une correspondance pour Boquete, sympa comme mise en jambe pour les cousines, car en plus des longues heures de bus elles ont aussi eu droit à l’abus de climatisation ! Après une bonne nuit et une petite heure de bus on arrive finalement à bon port. Nous programmons dans un premier temps de faire une randonnée sur la Cordillère Centrale afin d’avoir une vue superbe sur les Caraïbes et le Pacifique mais la réceptionniste de l’hôtel nous informe que le chemin est fermé, dommage ! Elle nous conseille donc de nous rendre à des cascades pour 3$ l’entrée. On part de nouveau en minibus ultra chargé en compagnie des locaux, de leurs poussins et de leurs paniers en tous genres dont un finit sur les genoux de Seb. Arrivés sur place le tarif des chutes est de 5$, on marche un peu et cette fois on voit une nouvelle pancarte qui affiche 7$. Cette fois on abandonne car cela fait vraiment trop cher la cascade ! On commence à repartir à pied mais la pluie arrive et finalement on finit notre journée tranquille dans les alentours du village, à visiter un jardin botanique et à siroter des jus de fruits frais. Boquete a fondé sa réputation sur son climat doux, sa nature et sa tranquillité et cela fonctionne à merveille. On l’appelle même « La vallée de l’éternel printemps » et a été élue destination coup de cœur pour une retraite prospère… A bon entendeur !

Le lendemain, le combat Montagne / Plage des Caraïbes est malheureusement fatal pour Boquete, nous partons pour l’Archipel de Bocas del Toro. L’Archipel comprend 9 grandes îles et des centaines d’îlots dont un grand périmètre est protégé par un parc national marin. Situé sur Isla Colon, nous logeons à Bocas, la capitale ! La première journée est consacrée à la plage, au farniente… et aux coups de soleil pour certain(e)s ! Nous sommes partis en lancha (barque) sur l’île de Bastimentos et plus précisément à Red Frog Beach, une superbe plage pas trop fréquentée finalement et qui nous a permis de faire notre première baignade dans les eaux des Caraïbes mais aussi d’apercevoir des caïmans en repartant à la lancha. Le second jour, la météo n’est pas clémente et le village pas du tout animé du coup on se lance un défi « Top Chef » pour nous occuper : Seb et Camille prépare le plat principal, Guiche et Androu le dessert et Karine et Josy sont les juges. Ça a l’air simple dit comme ça mais les supermarchés ne vendent pas du tout les mêmes produits qu’en France et la cuisine de l’auberge n’est pas du tout bien équipée, rajoutez à tout cela un bon nombre de « concurrents » qui viennent aussi cuisiner et utiliser les mêmes ustensiles que nous, une vraie galère ! Bref, Seb et Camille nous ont fait un super burger au Camembert pané avec de la purée et Guiche et Androu un semblant de mousse au chocolat accompagnée de bananes caramélisées au sirop d’érable. Sympas, les juges n’ont pas réussi à nous départager !

Nous repartons de Bocas le 18 Février et il est déjà temps de quitter le Panama. Après 3 bus différents et une chute phénoménale d’Androu (qui aurait mérité d’être filmée) en plein milieu de la route nous arrivons à Guabito, dernière ville du Panama. Après un coup de tampon sur le passeport et une taxe de 4$ (pour quoi faire ?) nous traversons un pont, la pluie se met à tomber : Bienvenue au Costa Rica ! De nouveau un coup de tampon et nous voilà libre de circuler, le passage de frontière terrestre n’a jamais été aussi simple et rapide. Nous posons nos valises à Puerto Viejo de Talamanca pour notre première nuit dans le pays, un village tranquille à l’atmosphère rasta. Il fut un temps où seuls quelques intrépides surfeurs se rendaient dans cette bourgade aux rues poussiéreuses à l’assaut des vagues de la Salsa Brava mais cette époque est révolue. Malgré sa réputation de fêtarde, Puerto Viejo a conservé son charme, il suffit de s’éloigner un peu de l’artère principale.

Malgré tout, nous partons le lendemain pour Cahuita à quelques kilomètres de là. Nous logeons 3 nuits dans des cabinas avec hamac et rocking-chair à l’entrée, le top de la détente ! Nous sommes idéalement placés pour profiter du Parc National dont une fois n’est pas coutume dans le pays, le prix de l’entrée n’est pas fixé, nous donnons ce que nous voulons. Un sentier côtier très agréable longe tantôt la plage et tantôt s’enfonce dans la jungle. C’est ici que nous allons faire la connaissance de nombreux animaux jusqu’alors jamais vus (ou presque) : des paresseux, des singes capucins, un coati, des crabes rouge, bleu et violet, un serpent jaune, des ratons laveurs, etc. Une journée riche en découverte mais toujours pas de toucan à l’horizon…

Nous avons oublié notre mission pour une matinée le temps de faire place à un peu de gourmandise car nous sommes partis sur la piste du cacao. Dans une propriété de 10 hectares située à l’orée du Parc National de Cahuita, nous avons fait une visite guidée du parc thématique « Cacao Trails » qui s’est donné comme mission la préservation de la biodiversité et de la culture indigène de la région caraïbe. La visite était très enrichissante à la découverte de la flore (bromélias, orchidées, héliconias et fleur d’ylang ylang dont l’essence fait partie de la composition du Chanel numéro 5), de l’habitat indien traditionnel, et de l’histoire locale de la culture du cacao. La majorité du cacao costaricain est destiné à l’export pour être ensuite transformé en chocolat en Belgique, Suisse ou France notamment, que les Ticos peuvent ensuite acheter à prix d’or dans leur supermarché, logique ! Après la récolte de la cabosse, l’écabossage, la fermentation et le séchage, vient le moment de fabriquer notre chocolat ! Seb fait torréfier la fève, la décortique et la broie, ensuite il rajoute du lait concentré et du lait en poudre, du sucre de canne, de la vanille, de l’eau et il malaxe à fond ! Le chocolat commence à se former mais surtout il coule une huile très riche pour la peau que l’on n’hésite pas à se badigeonner allègrement ! Une fois étalé, le résultat est surprenant mais surtout très bon, du 100% cacao, rien à voir avec le chocolat que l’on achète en supermarché. Pour tous ceux qui n’aiment pas les moustiques, sachez toutefois que ces petites bestioles pollinisent les fleurs de cacao, et que sans moustique, pas de cacao, si pas de cacao, pas de chocolat et comme l’a si bien dit notre guide : Si no hay chocolate, no hay felicidad ! On s’en souviendra et on se mettra peut être un peu moins d’anti-moustique !

Nous quittons Cahuita après un séjour tranquille et agréable et nous nous dirigeons vers Tortuguero. Après un voyage avec 4 bus différents, nous arrivons à La Pavona pour prendre la lancha, le village de Tortuguero est uniquement accessible par voie maritime. Juanita, faisant partie de l’association des guides nous accueille avec une extrême gentillesse, nous aide à trouver un logement et nous indique les restaurants locaux, du coup on réserve notre visite du lendemain dans le parc et on veut la faire avec elle ! Pour le dîner du soir nous allons dans un soda (restaurant typique) et faisons la connaissance d’Erika, un personnage fort attachant. Ici, il faut prendre son temps ! Cela sera mis en application au dîner car elle nous offre de la limonade pour se faire excuser de l’attente et aussi dès le lendemain au moment du petit déjeuner quand elle nous assure que l’on sera servi et que l’on pourra partir en visite pour 8h30, finalement tout était sur la table à 9h ! Keep calm ! Rassasiés, nous partons plein d’énergie pour pagayer dans les canaux du parc. L’endroit est le terrain privilégié des tortues pour se reproduire mais nous ne sommes pas là pour assister à ce spectacle nocturne car ce n’est pas la bonne saison. Juanita a un œil incomparable pour repérer les animaux : paresseux, caïmans, oiseaux en tous genres, mais… Toujours pas de toucan. Après 4h de balade (au lieu de 2h) nous remettons les pieds sur la terre ferme et nous avons quand même légèrement mal au dos et aux fesses mais nous sommes réellement conquis par cette matinée et par la gentillesse de Juanita.

Soucieuse de nous faire plaisir, Juanita nous donne rendez-vous à 16h (en dehors de son temps de travail et gratuitement) pour essayer de nous aider à accomplir notre mission. Nous partons de nouveau en barque, à moteur cette fois, et Juanita cherche dans tous les coins et recoins, tend son oreille mais rien n’y fait, pas de toucan ! Au moment de rendre le bateau, stupeur, excitation… Un toucan perché au loin dans un arbre ! On tourne la tête et là 2 autres toucans, comble du bonheur ! Nous sommes vraiment heureux d’avoir vu des oiseaux aussi beaux et on en redemande même si la mission est accomplie !

Le lendemain on se lève assez tôt pour être sûrs de ne pas être servis trop tard pour notre petit déjeuner au soda d’Erika et après nos adieux chaleureux nous prenons la lancha pour partir à Alajuela. Karine et Camille partent dans 2 jours, nous comptons découvrir avec elles le Volcan Poas. Manque de temps et d’organisation nous ne le ferons finalement pas et nous partons en direction de la capitale San Jose pour faire quelques achats de souvenirs et profiter de notre dernière soirée (déjà) ensemble dans un super appart, merci Air Bnb !
Réveil à 5h du matin pour les accompagner à l’aéroport. Difficile de les quitter après ces 15 jours d’apprentissage du baroudage, de joie et de bonne humeur partagées et nous l’espérons pour elles de beaux souvenirs de vacances.
Maintenant direction la Vallée d’Orosi pour les 4 mousquetaires restant !
Cette charmante vallée fluviale est réputée pour ses paysages montagneux et le café, omniprésent. Nous allons circuler en bus locaux sur une belle route goudronnée de 32 kms qui serpente à travers les collines ondulées couvertes de plantations de café en terrasse. Deux jours de mise au frais dans la petite bourgade d’Orosi avant de partir à la découverte de la côte Pacifique.

Nous arrivons donc à Quepos le Dimanche dans le but de visiter le lendemain le Parc National de Manuel Antonio, sauf que le parc est fermé le lundi, loupé ! Notre nuit à Quepos ne nous ayant pas vraiment emballé nous décidons de partir dormir à Manuel Antonio pour être directement sur place le mardi matin pour la visite. Le parc est très fréquenté mais cela ne l’empêche en rien d’incarner tous les charmes d’un Costa Rica de carte postale. Classé parc national en 1972, cette mesure l’a sauvé in extremis d’un destin de station balnéaire luxueuse, cependant le boom touristique a eu des conséquences dramatiques sur la faune, les animaux étant souvent chassés ou pire dressés à accepter les offrandes des visiteurs, raison pour laquelle il est désormais fermé le lundi et que le nombre d’entrée est limité. Une fois de plus nous verrons de nombreux animaux et notamment le singe écureuil qui est la vedette du parc. Les sentiers clairement balisés serpentent à travers les plages et les promontoires rocailleux bordés par la forêt tropicale. Les vues qui embrassent les baies et les îles vierges sont superbes. Ce jour là nous avons appris qu’une touriste avait tenté une fois de voler un paresseux en le mettant dans son sac à dos… Quelle tristesse ! Et nous avons également croisé un français qui a cru apercevoir un chat ou un léopard dans un arbre alors que c’était en fait un raton laveur… Quel crétin !

Maintenant place au repos, nous partons pour Dominical. C’est la première fois que nous rencontrons quelques difficultés à trouver un logement puisque nous avons l’habitude de ne pas réserver et de trouver en comparant une fois sur place. Après avoir arpenté le village poussiéreux de long en large on trouve une chambre à 80$ la nuit sans petit déjeuner, mais c’est pas grave on trouvera mieux demain ! Au moment de partir dîner on s’aperçoit que la chambre ne ferme pas à clé … Josy reste gentiment surveiller les affaires mais nous avons tout de même réussi à se faire rembourser 20$. Le lendemain il n’y a pas vraiment plus de disponibilité dans les hôtels, on choisit de partir pour le village voisin de Uvita puis finalement après réflexion et négociation on reste à Dominical et on s’installe dans une chambre avec cuisine et piscine dans le jardin pour profiter de nos trois dernières nuits, après tout on peut bien se faire plaisir aussi ! C’est bien simple on ne s’est même pas baignés dans l’océan, on est restés les fesses dans l’eau de la piscine, et à naviguer entre la chambre et le supermarché ! Ah si, on est quand même allés se balader à l’Hacienda Baru, une réserve très bien aménagée avec des explications en français, mais les animaux semblaient se cacher vu les fortes chaleurs !
Ici à Dominical l’ambiance est très particulière : les surfeurs sont envoûtés par cette bourgade, ils vont et viennent sur sa mauvaise piste de terre pour se frotter aux breaks du coin, il y a également de nombreux hippies aux looks plus ou moins travaillés, la mode étant notamment aux cheveux multi colorés, pas d’épilation pour les filles et pas non plus de soutien gorge, et puis il y a aussi les jeunes fêtards et drogués, un drôle de melting-pot ! Cette fois après 3 jours de farniente non-stop on est bien bronzés et les filles sont prêtes à affronter le retour en France dans quelques jours.
Nous nous étions promis de revenir au Volcan Poas à la fin du voyage, les 2 dernières nuits seront donc sans grande conviction à Alajuela, mais sa proximité avec le volcan et l’aéroport facilite bien les choses.
Le volcan en lui même est très joli à observer mais autour il n’y a qu’un pauvre petit sentier pour s’occuper dans le parc, un peu décevant pour les 15$ d’entrée !
Nous aurons également eu la chance de voir une invasion de perroquet à la tombée de la nuit dans la ville, un des animaux qui manquait sur notre liste (enfin presque, vous verrez plus bas dans l’article) !
Lundi 7 Mars nous raccompagnons Josy et Guiche à l’aéroport, le cœur un peu lourd de les quitter après cette aventure inoubliable à leur côté… Sachez qu’elles ont bien sûr reçu leurs diplômes de meilleures baroudeuses, remis par le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour Josy et par le Bureau des Objets Perdus pour Marion !
Et voilà, après 26 jours dans ces 2 pays à voyager à 6 et à 4, notre virée à 2 reprend et nous partons en direction du Nicaragua.
Nous aurions aimé découvrir plus le Panama, mais promis Mathilde on essaiera de revenir parce que tu nous l’a trop bien vendu, et que, à te voir, ce pays à l’air de rendre heureux !
Le Costa Rica quant à lui nous a vraiment charmé avec sa faune et sa flore exceptionnelles et la gentillesse des Ticos.
Le seul conseil que l’on peut donner est de profiter de ces 2 pays tout en sachant qu’ils sont relativement chers et touristiques, une fois que l’on sait cela, il n’y a pas de surprise !
Vous en voulez encore ?
Ah les Chicken Bus ! Ces anciens bus scolaires nord-américains repeints de couleurs magnifiques conçus pour transporter des enfants sont ici utilisés à leur plein potentiel : on met les bagages sur le toit ou à l’arrière du bus, puis on entasse un maximum de personnes à l’intérieur. PERSONNE n’est jamais laissé sur le bord de la route même s’il vous semble que le bus est complet et même quand le coude de votre voisin vous rentre dans les côtes, que votre tête est écrasée contre la vitre et vos genoux broyés par le siège de devant !
Les Patacones : coup de cœur culinaire ! Il s’agit de bananes plantain frites, cela remplace souvent les frites ou sert d’accompagnement trempées dans une bonne sauce ketchup ou tartare.
Rocking-chair : la chaise officielle du farniente ! Il y en a partout, faites de toutes sortes, on les a très vite adopté et maintenant en plus d’espérer qu’il y aura des serviettes de toilettes dans notre chambre on compte aussi sur le rocking-chair !
Le paresseux contrairement à son nom n’est pas l’animal le plus paresseux du monde malgré ses 20h de sommeil par jour, il est détrôné par le koala. Il descend 1 fois par semaine au pied de son arbre pour… faire caca !

Pourquoi les Panaméens et les Ticos n’aiment pas s’assoir contre la fenêtre dans le bus ? Si quelqu’un connaît la réponse on est fortement intéressés. Et si tu veux t’asseoir sur la place de libre contre la fenêtre saches que ton voisin côté couloir ne se lèvera pas pour te laisser passer !
Le Panama et le Costa Rica n’ont pas d’armée.
Pura Vida : les Ticos sont très fiers de leur paradis et particulièrement désireux de réserver leur meilleur accueil en invitant à adopter leur rythme nonchalant de leur « vie pure ». C’est tout à la fois leur devise et une véritable profession de foi.

« Mas o menos » (Plus ou Moins), « Ahorita » (Tout de Suite) : nos 2 expressions favorites. Voulant être polis, on nous répond mais sans grande conviction ! Demandez dans combien de temps arrive un bus, on vous répond « Tout de Suite » et il arrive dans 45 minutes ! Demandez combien de temps dure le trajet, on vous répond « Plus ou moins 30 minutes », et finalement cela dure 1h30 !

Bonus : On a croisé un perroquet au Parc Manuel Antonio mais on l’a trouvé un peu bizarre, pas vous ?

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5 réflexions sur “Mission Toucans !

  1. Hello les 2 jeunes …!!!
    un grand merci pour toutes ces belles photos à faire rêver.
    Les bananes ….??? vous les aurez mangées à toutes les sauces,,,,
    Faites nous rêver encore un peu ..👫👏🍌🍌🌎
    A très bientôt et surtout profitez en bien gros bisous,,,,,,,😜😙

    Hello ici
    ÉMILE ENVOYEZ MOI UN … »Cartier » …..de …platanes. ….????

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  2. Coucou les aventuriers 😉

    Pour répondre à votre question: « Pourquoi les Panaméens et les Ticos n’aiment pas s’assoir contre la fenêtre dans le bus ? » Ben je pense que c’est pour pouvoir sortir plus vite du bus. Dans un pays que je connais ils font aussi cela dans le métro 😉

    Et pour tenter de donner une « explication » à : « « Mas o menos » (plus ou moins), « Ahorita » (tout de suite) « , pour vous donner un ordre d’idée, « Ahorita » peut durer de 20 minutes à plus de 12h00 et « Mas o menos » est souvent utilisé pour éviter de dire « Non » ou de donner trop d’explications, héhé, les malins 🙂

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