Des Mayas aux Rastas : choc de cultures !

Deux jours de trek ça fatigue… Un peu trop même, puisqu’on a loupé notre réveil à 1h du matin et par la même occasion notre bus pour le Guatemala ! On s’en rend compte à 4h, du coup on part direct à l’agence voir si un autre bus part dans la journée : Quoi on peut rêver non, c’est la semaine sainte, un petit signe de là-haut serait apprécié ?! Forcément, vous vous en doutez il n’y a pas de prochain bus… La seule solution pour rejoindre à temps les copains Charlotte et Raphaël au Guatemala est donc de prendre l’avion. Après un taxi, un bus, un autre taxi soit plus de 2h de transport on arrive à l’aéroport de Managua, la capitale du Nicaragua, pour acheter nos billets. Comme on continu avec la poisse, le vol de midi que l’on avait repéré est complet, nous sommes donc les « heureux » acheteurs de 2 billets d’avion dont on ne vous dira pas la somme folle et nous nous envolons avec plaisir à 18h ! Ma foi, c’était peut-être un signe de louper ce bus ? Oui, on essaye de se rassurer avec ce que l’on peut ! Après une longue journée d’attente, de vol et de bus nous arrivons à Antigua vers 22h, Charlotte et Raph commençaient à s’inquiéter et à somnoler aussi ! Cela ne nous empêche pas de trinquer avec des bières fraîches et de débriefer rapidement sur nos 9 derniers mois respectifs.

Le lendemain nous partons tous de bonne heure et de bonne humeur à la découverte de cette jolie ville coloniale et nous avons aussi la chance de pouvoir assister aux nombreuses processions et cérémonies religieuses à l’occasion du weekend pascal. Les porteurs vêtus de toges transportent de lourdes statues du Christ, aux sons d’orchestres de cuivres et de percussions, les rues sont recouvertes de tapis de sciures de bois colorés et il y a foule dans la ville.

Antigua de son vrai nom la Antigua Guatemala est la troisième ancienne capitale non pas seulement du Guatemala mais de tout son royaume, qui s’étendait du Mexique jusqu’au Costa Rica au moment de la colonisation espagnole. En 1773, un énième séisme a convaincu les Espagnols de déplacer la capitale vers Ciudad Guatemala, Antigua ayant été complètement ensevelie. Perchée à 1500 mètres d’altitude, c’est sans conteste la plus belle ville du pays, à taille humaine, aux maisons basses et colorées, que l’on arpente à travers son labyrinthe de ruelles pavées mal ajustées et bordées de magnifiques demeures coloniales. Au détour d’une rue on découvre au loin trois volcans : l’Agua, l’Acatenango et le Fuego dont on aperçoit régulièrement la fumée s’échapper, un spectacle toujours aussi saisissant.

Après cette journée d’immersion au Guatemala, le lundi nous démarrons notre premier jour d’aventure en direction du Lac Atitlan : le plus beau lac du monde paraît-il !

Entouré par une chaîne de majestueux volcans, il s’étend sur plus de 130km2 à 1550 mètres d’altitude. Destination phare des hippies dans les années 60 (certains sont restés…), les choses ont bien changé aujourd’hui. Autour du lac, des villages cakchiquels et tzutuhils ont gardé leur mode de vie traditionnel, fondé sur la pêche et la culture du maïs et du café, même si le tourisme a déjà bouleversé pas mal de choses, reste la magie des couleurs et la grâce des belles guatémaltèques en tenue traditionnelle. Chaque village à son costume, c’est un vrai défilé de mode ! Lorsque nous arrivons le temps est brumeux, nous trouvons d’abord notre hébergement pour la nuit et partons déjeuner local dans un comedor au bord du lac : viande au barbecue pour tout le monde ! Le ventre rempli nous décidons de prendre une lancha pour traverser le lac. On débarque dans le village de San Pedro, très pieux, il y a des peintures partout à la gloire de Dieu. Une fois que nous nous sommes bien baladés, nous prenons un tuk tuk (oui comme en Asie !) collés-serrés à 4 pour rejoindre le village de San Juan. On marche ensuite tranquillement jusqu’au « port » où nous faisons la connaissance de Santiago, un jeune Guatémaltèque qui pêche avec un rouleau de fil de pêche et un asticot dans les eaux plus ou moins troubles du lac… Pour rentrer jusqu’à Panajachel, notre point de chute pour la nuit, la lancha passe par tous les villages du côté Est du lac ce qui nous permet de bien les apercevoir. La plupart sont des lieux de prédilection pour les pratiquants de yoga et autres activités de méditation, on peut également voir de grandes villas luxueuses construites à flanc de colline. Le lendemain on se lève tôt pour pouvoir admirer le lever du soleil sur le lac et nous finissons notre séjour ici sur un avis partagé : Est-ce le plus beau lac du monde ? L’endroit est très agréable, populaire et (un peu trop) touristique mais nous ne lui donnons quand même pas ce titre honorifique !

Après tout de même un très beau moment lors du lever du soleil qui nous a quelque peu rendormis, nous montons dans un bus à 8h du matin en direction de Lanquin, nous allons donc traverser la moitié du pays ! On part dans l’optique de 8h de trajet, mais ça c’est dans l’idéal car nous sommes arrivés à destination 11h plus tard ! Le trajet était long, poussiéreux, mais les paysages magnifiques et verdoyants. Bienvenus dans notre quotidien de routards Charly et Raph ! Comme nous sommes lancés dans les réveils très matinaux, nous partons le lendemain à 7h pour le parc de Semuc Champey à l’arrière d’un camion taxi en mode 4X4. La route est un vrai poème mais c’est magnifique, on s’enfonce dans les montagnes couvertes de forêts humides et on traverse des plantations de café, de maïs et de cacao. On arrive dans les 10 premiers sur le site et on décide de monter tout de suite au mirador pour pouvoir faire de jolies photos sans qu’il y ai trop de monde dans les bassins. Après cette petite ascension qui a également servi de réveil musculaire nous descendons enfin nous rafraîchir : la rivière forme sur 100 mètres une cascade de piscines d’eau limpide couleur turquoise perdues en pleine jungle. Nous avons passé une bonne partie de la matinée à profiter des lieux jusqu’à l’arrivée massive des groupes de touristes. Notre fin de journée a été rythmée par des parties de Uno et de cartes à la terrasse de notre hôtel, et à admirer les supers sauts de Raph tel Tarzan dans la rivière ! Par respect nous ne diffuserons pas les vidéos !

Le lendemain on finit de traverser l’autre moitié du pays pour rejoindre Tikal. Un des trajets les plus horribles de notre aventure dans un mini bus inconfortable et sans clim, un chauffeur qui nous a rallongé le trajet, 1h d’attente pour prendre un bac et traverser une mini rivière à côté d’un 4X4 occupé par deux types armés jusqu’aux dents, un arrêt inutile à la station-service pour faire laver le bus : 11h interminables de trajet et d’apprentissage de la patience !

Heureusement après une courte nuit la chance nous sourit car même s’il a été dur de se lever à 4h30, nous sommes montés dans un bus local qui conduisait les employés à Tikal et nous étions donc les 4 premiers touristes à rentrer sur le site, un moment juste incroyable où nous avons pu apercevoir une myriade d’animaux (mygale, singes, coati, toucans, perroquets, etc.), entendre gazouiller les oiseaux et assister à un lever de soleil seuls au monde au sommet d’une pyramide. Nous n’avions jamais ressenti cette sensation, on avait l’impression d’être les premiers aventuriers à découvrir le site au milieu de la jungle.

Tikal, un site maya monumental… Au milieu d’un parc protégé de 576km2, les ruines occupent une surface de 16km2, une infime partie du centre cérémoniel, les autres structures sont encore enfouies sous la végétation. Alors dans 5, 10 ou 20 ans, Tikal aura encore beaucoup changé. Il y aurait des milliers de sites mayas dans tout le Guatemala qui sont encore inconnus, un travail de titan ! Et quand on dit mayas, on parle bien de peuples différents, puisque rien qu’au Guatemala il y a 21 langues différentes. Les explications sur l’histoire de Tikal, sa redécouverte, le mode de vie maya sont passionnantes. Tikal est restée pendant des siècles la capitale d’un état maya étendant son influence jusqu’au Mexique (Tehotihuacan) au nord et le Honduras (Copan) au sud. A son apogée vers le 5e siècle, la cité comptait jusqu’à 120 000 habitants, une population énorme pour l’époque, surtout si loin de la mer. Un gros coup de cœur partagé par nous tous pour Tikal.

Pour les cinéphiles, sachez que les pyramides ont servi de décor pour Star Wars épisode 4, et au dernier Indiana Jones.

Après cette visite et une bonne douche nous partons pour un nouveau pays : le Belize.

Le trajet en bus est de nouveau rocambolesque durant 1h serrés comme des sardines (Ah qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte !), même les locaux étaient dubitatifs sur la capacité d’occupation du bus ! Le passage d’une frontière terrestre peut s’avérer un vrai casse-tête entre certains pays, en particulier quand ils ne sont pas franchement amis…   On aurait donc pu s’attendre à quelques complications administratives, et bien pas du tout c’était les doigts dans le nez ! On n’a même pas été sollicités pour quoi que ce soit, et même pas attendu, on était les seuls touristes, mais du coup on a trouvé ça louche, on regrette presque les petites arnaques !

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Du Guatemala au Belize, après seulement 1h de bus, nous avons l’impression d’atterrir sur une autre planète ! Le Belize, ce morceau de forêt tropicale ouvert sur la Mer des Caraïbes, était le paradis des pirates avant que les Anglais ne viennent tout gâcher et en fasse une colonie de la couronne : le Honduras Britannique. On se retrouve donc en terre anglo-saxonne, un îlot de langue anglaise perdu dans un océan latino-américain hispanophone. Fini les jolies mayas en costume traditionnel, ici c’est les rastas, les vrais de vrais, comme Bob Marley, avec en prime la tronche de la Reine d’Angleterre sur les billets de dollars Bélizien !

Nous arrivons dans le village de San Ignacio pour faire seulement une étape d’une nuit dans le but de partir en excursion le lendemain au site d’Actun Tunichil Muknal, autrement dit ATM. Mais quésaco ? Une grotte qui demeure un témoignage de la période maya, accessible à la nage avant d’arriver à une chambre sèche où ont été maintenus des restes de sacrifices humains et des poteries. Nous abandonnons malheureusement le projet car la sortie coûte 90$ par personne. Cela a été difficile de faire un choix mais à ce prix-là on sait que l’on pourra se faire plus plaisir une fois au bord de la plage.

Après une courte nuit, nous partons dans un chicken bus musique à fond et occupé par de jolies métisses habillées très court et très colorés mais surtout très bien coiffées pour la destination farniente des vacances : l’île de Caye Caulker.

L’île fut longtemps le refuge des pirates, puis ensuite peuplée par des mayas et des métis du Yucatán. Elle est petite, s’étend de 7km de long par 600 mètres de large, et elle est d’ailleurs si plate que l’on s’inquiète pour elle en cas de cyclone. Le village est bordé d’une plage étroite, baignée par des eaux peu profondes bleu turquoise, de plus les habitants sont très accueillants.

L’endroit idéal pour une cure de calme et de langoustes… Ah non ce n’est pas la saison, les restos n’ont pas le droit d’en servir, où alors elles sont surgelées ! Bon on vous rassure, on ne s’est quand même pas laissé aller puisqu’on s’est principalement nourris de crevettes et de poissons au barbecues accompagnés de bières et de mojitos ! Ici c’est aussi la ville des jeux de mots, le grill où nous avons dîné 2 fois s’appelait Chez Fran et donc c’est FranTastic ou alors le Belize, c’est UnBElizeable ! Pour la petite minute potin, sachez que Léo (Di Caprio bien-sûr) a acheté une île des Cayes et qu’il a pour projet fou et assez controversé d’en faire un lieu 100% éco-responsable.

Mais qu’est-ce qu’on peut bien faire dans le coin ?

L’activité numéro 1 est le Blue Hole, le site de plongée le plus célèbre du pays, un grand cercle presque parfait, bleu saphir, où même Cousteau y est allé plonger. Il paraît que pour apprécier au mieux cette merveille de la nature il faut le survoler en hélico. Pour nous ce sera ni la plongée, ni le vol, on le verra juste en carte postale !

Le premier jour nous avons fait une sortie snorkeling, seulement nous 4 sur le bateau accompagnés par notre super guide Harry, qui avait l’impression qu’on l’appelait tout le temps lorsque l’on disait : « Ah oui » !

Premier arrêt à la réserve marine de Hol Chan, c’est une cassure dans la barrière de corail, divisée en 3 zones : la zone de mangrove, la Boca Ciega, une caverne mystérieuse remplie de poissons, et la barrière de corail, la plus grande de l’hémisphère nord. On en a pris pleins les mirettes en croisant notamment une tortue, une muraine, des barracudas, une raie, etc.

Deuxième arrêt moins sympathique puisque c’était le lieu de rendez-vous des requins nourrices et des raies. On ne s’est pas dégonflés et on a plongé… Mais pas longtemps ! Surtout que l’on n’a pas trop apprécié quand Harry a déversé un saut entier de poissons pour les nourrir, les types avaient vraiment l’air d’être des animaux apprivoisés, ils flairaient tous les nouveaux bateaux qui arrivaient, cela ne faisait pas vraiment naturel, dommage.

Troisième étape au-dessus d’une épave et ensuite au Jardin de Corail où une fois de plus nous étions seuls au monde et avant de rentrer Harry a prolongé le plaisir puisqu’il nous a amené voir des dauphins mais aussi des tarpons et des hippocampes (que l’on n’a pas eu la chance d’apercevoir).

Le lendemain nouvelle sortie en mer, cette fois pour pêcher, la passion de Raph, mais nous avons tous tenté notre chance à la mouche et à la traîne. Alors, ça mord ?! Raph a eu 3 Bones Fish mais les a relâché et Seb après une dure bataille a remonté un gros Jack Fish. Celui-là on a pu le garder et on l’a amené chez Terry Grill pour qu’il nous le prépare. A 13h le poisson était dans nos barquettes, on s’est régalé et Terry nous a même offert un crabe !

Après ces trois jours hors du temps on part accompagnés par la pluie donc sans regret, et on se rend au temple de Lamanai. Encore un temple maya nous diriez-vous ? Oui, mais celui-ci est un des plus beaux du pays, pour s’y rendre nous devons faire 1h de navigation dans la mangrove et enfin le deviner, enfoui dans la jungle. Lamanai est beaucoup moins impressionnant que Tikal mais tout de même très bien conservé et original avec ses deux magnifiques masques sculptés sur des blocs qui ornent la façade d’une pyramide. Après une visite avec un guide des plus sympathiques, le retour en lancha sera sous une pluie battante qui nous trempera de la tête aux pieds… Mais avec un rhum punch offert gracieusement !

Après cette agréable journée nous décidons de faire du stop pour rejoindre Orange Walk, la ville la plus proche afin de passer notre dernière nuit au Belize et de partir le lendemain pour Tulum au Mexique. Par chance c’est notre guide qui s’arrête et nous conduit jusqu’au terminal de bus, il nous informe même qu’un bus part à 21h pour le Mexique, parfait. L’attente a été longue car la ville n’a pas grand-chose d’accueillant et un seul bar ouvert pour pouvoir patienter, assez glauque façon PMU des années 80 ! Le bus arrive à 21h pile (chose assez rare pour le spécifier) et nous partons pour 8h de trajet dans un bus où la température ne doit pas dépasser les 10 degrés. La suite au prochain épisode…

C’est assez incroyable d’avoir traversé 3 pays en moins de 15 jours. Le Guatemala est dans notre liste de pays à refaire lors de notre futur tour du monde car nous sommes tombés sous le charme des belles mayas en costumes traditionnels mais aussi par la diversité des paysages et la culture guatémaltèque. Malgré un passage rapide nous avons réussi à voir les principaux attraits touristiques du pays. Quant au Belize, ce petit pays nous a comblé grâce à l’île de Caye Caulker où nous nous sommes sentis pour la première fois en vacances durant notre tour du monde ! On vous parlera du Mexique dans le prochain article…

On n’a jamais autant :

Croisé de personnes armées, même le pompiste de la station-service sur la route de Tikal avait une mitraillette !

Mis le réveil avant 6h du matin pendant plusieurs jours d’affilé.

– Vu des personnes passer le balai ou le râteau à longueur de journée dans la jungle ! On a essayé de comprendre pourquoi mais nous n’avons pas la réponse.

– Rencontré des rastas et des policiers… se déplaçant en voiture de golf !

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– Eu de piqûres de moustiques malgré l’antimoustique.

– Été poisseux : bus loupé, lunettes de soleil cassées pour Androu et une petite coquette somme d’argent perdue ou volatilisée on ne sait où.

– Entendu Charly et Raph se demander à tour de rôle : « Elles sont où les cartes postales ? », « Dans le sac. », « Il est où mon livre ? », « Dans le sac. », « Il est où le porte-monnaie ? », « Dans le sac. », etc… Dans le sac !

– Hallucinés de croiser des Mennonites, la minorité ethnico-religieuse la plus surréaliste d’Amérique Centrale. Ce sont des Européens blancs et blonds qui portent un chapeau de paille et de larges bretelles sur leurs chemises à carreaux, des familles en mode « La Petite Maison dans la Prairie » ! Leur origine remonte à l’Allemagne du 16ème siècle, ils prônent un retour radical à la pureté originelle de la Bible. Ils condamnent également la guerre et la peine de mort. Loin de toute ville pécheresse qu’ils conspuent, ils vivent en autarcie, et font tout entre eux : cultivent la terre, fabriquent des meubles et se marient !

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Consejos para los mochileros / Advices for the backpackers :

– Sachez que si vous voulez vous rendre à Semuc Champey la route est très longue, il y a de longs passages en piste, les shuttles des agences sont inconfortables et sans clim. Il faut donc prendre son mal en patience. Ou ne pas y aller ? Ou y aller sur plusieurs jours pour avoir le temps de s’en remettre ?!

– Même si ce n’est pas très évident à voir et que les gardiens ont du mal à se faire respecter, la crème solaire et les masques de plongée sont interdit dans les bassins de Semuc. Respectez-le si vous voulez que l’eau et l’écosystème reste intact.

– Tous les shuttles pour Tikal vous déposerons à Flores, à vous ensuite de prendre un bus ou un taxi selon l’heure pour vous rendre à El Remate, le village le plus proche du site. Attention méfiez-vous des personnes qui rentrent dans le shuttle et vous donne l’impression de vouloir vous aider, ce n’est bien sûr pas vrai. N’achetez pas de billets pour Tikal auprès d’eux mais uniquement aux guichets à l’entrée du site et ne montez pas dans leurs taxis aux prix doublement gonflés ! Éloignez-vous un peu dans la rue car ils empêcheront également n’importe quel taxi de vous prendre.

– Tikal en VIP sans passer par une agence à 4000€ (on exagère) vous en rêvez ? Voilà le secret : le mieux est de dormir à El Remate au plus proche du parc, mettez votre réveil pour être au bord de la route à 5h du matin et guettez un collectivo rempli de Guatémaltèques. Il vous amènera jusqu’aux guichets, vous attendra le temps que vous les achetiez mais passera devant tous les autres bus qui font la queue et vous serez donc les premiers sur le site ! Un autre conseil : vous rendre directement à la pyramide numéro 4 pour attendre le lever du soleil avec un superbe panorama et ensuite rebrousser chemin pour être à l’inverse de tous les groupes.

– Pour l’achat de souvenirs, ne comptez pas sur le Belize, difficile même de trouver des cartes postales ! Mais si vous allez au Guatemala et au Mexique vous serez largement comblés par l’artisanat.

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